Si les consommateurs le vivent et le ressentent depuis fort longtemps, la Banque d'Israël l'a enfin confirmé de manière officielle : le niveau des prix à la consommation privée en Israël est sans commune mesure avec le niveau de revenus de ses habitants. Selon les chiffres relevés depuis 2008, ces prix seraient de 15% à 20% plus élevés que ce qu'ils devraient être en réalité ; une véritable incohérence pour un pays membre de l'OCDE. Ces données mettent Israël en mauvaise posture au sein de cette organisation pour la coopération et le développement économique. Elles prouvent aussi que le mouvement de contestation social en Israël, malgré plusieurs tentatives de boycott, n'a pas véritablement porté ces fruits