nouvelle Nintendo DS, la NDSi, aurait du permettre de freiner les ardeurs des pirates. Rien n'y a fait. A croire que c'est voulu. Explication.
CycloDS evolution, EZ-Flash, DSONEi, Super R4i, V.E40 G6/M3DS Real FR, FR4 VIII Revolution, ... autant de nom que les amateurs des petites consoles portables de Nintendo connaissent sur le bout des roms. Du hardware sous forme de cartouche, couplée avec un carte micro SD, qui permet d'écouter de la musique, de regarder des vidéo... et jouer avec des copies. La nouvelle console de Nintendo, la NDSi, sortie le 03 avril dernier aurait du contrer, un peu, l'avalanche d'outils pirates. Malheureusement pour Mario et ses amis, comme les anciennes DS et DSlite, il existe des "linkers", des cartouches qui permettent de lire MP3 et autres iso de jeux.
Plus de six millions de consoles rien qu'en France, voilà de quoi attiser la convoitise des pirates et vendeurs de "matos" underground. Depuis le lancement de la console, plus de 1.200 jeux ont été mis sur le marché. Comme l'indiquait GameKult, il y a quelques semaines, les ventes se sont effondrées. Moins 30 % en un an. La cause ? Trop de jeux, trop de produits identiques et le piratage.
Côté protection, Nintendo a annoncé la mise en place de la sécurité MetaFortress. Une sécurité qui change pour chaque jeu, ce qui empêchera, normalement, les copies et leurs utilisations sans pour autant bloquer les créations maison, comme les démos. « Nous prenons n'importe quel jeu DS et injectons un schéma de sécurité dans le soft lui-même. Cela modifie chaque titre avec son propre système de sécurité. Chaque fois que nous l'appliquons à un jeu différent, c'est un tout autre système de sécurité » confiait Andrew Mclennan, de la Société Metaforic, dans les colonnes de Gamasutra