Ce que les chercheurs appellent l'enregistrement optique à « 5 dimensions » est en fait une technologie qui enregistre les données sur le disque à l'aide de particules d'or de quelques nanomètres, ce qui permet d'ajouter 3 dimensions supplémentaires aux deux dimensions déjà présentes sur les DVD classiques. Ces particules d'or permettent l'enregistrement de données à différentes longueurs d'onde, ce qui est la principale nouveauté de ce support. Ainsi, des longueurs d'onde différentes et donc des couleurs différentes, sont appliquées sur un même endroit du disque. En plus des différentes longueurs d'onde, il est possible de jouer sur la polarisation des particules, ce qui permet la création de plusieurs couches d'informations.
Le rêve est encore loin de la réalité
Ainsi, en combinant les deux techniques, il est possible de disposer d'un disque de dix couches, soit 300 DVD sur un disque. Néanmoins, ces recherches n'ont pour l'instant donné que des résultats en laboratoire sur un disque de verre plus petit qu'un DVD classique et si cette technologie est moins complexe que les disques holographiques, on n'est pas près de voir des galettes de 1,6 To débarquer de si tôt. Certes, Samsung est déjà de la partie et les chercheurs annoncent que les disques coûteraient 0,05 $ à fabriquer, mais rien ne garantit que cette technologie atterrira dans nos ordinateurs