En Octobre 2003, le Monde publie en Une « la mort du sionisme », une tribune d’un ancien président de la Knesset, qui stigmatise avec des mots terribles l’attitude israélienne à l’égard des Palestiniens.
Pour la première fois, la critique vient du cœur d’Israël et la légitimité de son auteur interdit toute référence à l’antisémitisme.
D’autres voix bientôt s’élèvent dans l’armée, les services secrets, les
milieux intellectuels israéliens pour alerter sur les dérives de l’occupation des territoires palestiniens.
En filigrane, ces critiques font surgir d’autres questions longtemps taboues qui font désormais l’actualité de la
presse israélienne.
Avec l’occupation des territoires palestiniens, Israël est-il en train de
perdre son âme ?
Israël est-il l’otage de ses colons? Démocratie ou théocratie ? Quelle doit être la place de la religion dans le pays ?
Avec son défi démographique, Israël pourra-t-il rester à terme un état juif et démocratique ?